La production de vélos électrique chez EasyBike
Si l’usine entièrement dédiée à la fabrication de vélos à résistance électrique a vu le jour en fin 2015, le décollage n’a eu véritablement lieu qu’au tournant 2018-2019. Grégory Trébaol ouvre les portes de son entreprise, implantée à Saint-Lô en Normandie : un bâtiment en 4000 m2 où travaillent 75 personnes tous les jours pour assembler les pièces des vélos. Le directeur général d’EasyBike se passionne pour la mobilité électrique depuis 15 ans. Dans son usine, peu de machines, mais beaucoup d’employés polyvalents qui parviennent à produire 400 vélos électriques par jour. Ils travaillent à la fois sur la partie production que la logistique et le backoffice. Cette production permet de nourrir ses marques propres (comme Solex, EsayBike, Matra…) tout comme la grande distribution spécialisée (Décathlon, Go Sport…), ainsi que les collectivités, qui est un des futurs objectifs de développement de l’entreprise.
La réincarnation du Solex en vélo électrique
Le vélo Solex est né après la Seconde guerre mondiale et participe au mouvement de reconstruction du pays et d’accès à la mobilité. Le vélo électrique Solex porte la nostalgie de l’ancien modèle. En effet, le design et la géométrie du Solex de 1946 sont reproduits à la perfection. Néanmoins, alors qu’il n’était proposé qu’en noir à l’époque, le vélo Solex électrique est proposé en plusieurs coloris.
L’enjambement du vélo est bas et accessible pour tous. Cela reste un vélo de ville avant tout.
Deux types de motorisations déclinent le vélo Solex en deux types :
L’enjambement du vélo est bas et accessible pour tous. Cela reste un vélo de ville avant tout.
Deux types de motorisations déclinent le vélo Solex en deux types :
- Le Solex à motorisation classique : vélo à moteur central qui répond à tous les codes d’un très bon vélo à résistance électrique. 2595 euros.
- Le Solex intemporel : dans l’esprit du Solex qui se devait d’être assez populaire à l’époque (les fondateurs à l’époque avaient l’habitude de dire « il faut que tout le monde puisse s’acheter un Solex »), aujourd’hui, ce second prototype représente un SMIC. Les options sont un peu moindres, la motorisation un peu moins performante, mais dans l’esthétique, on retrouve le modèle intemporel de 1946. 1595 euros.
Dans l’idéal, le but serait pour le fondateur d’EasyBike de rendre le vélo Solex accessible à tous, tous les jours, pour 1 euro par jour pour « location de longue durée ».
Points de vente un peu partout en France, à retrouver sur leur site.