Déclinaison du célèbre véhicule de plage, également très populaire dans les campagnes dans les années 70, la nouvelle E-mehari affiche un style très différent du Cactus M : sa base ne sera pas un véhicule Citroën comme on aurait pu l'imaginer, mais la Bluesummer, présentée l'été dernier par le groupe français Bolloré, spécialiste des voitures électriques avec les fameuses BlueCar (AutoLib) et qui vend ici pour la première fois sa technologie à un grand constructeur automobile.
Pour l'iconique cabriolet quatre-places en version électrique, la presse spécialisée annonce des tarifs aux alentours de 25 000 euros auxquels on devrait toutefois pouvoir soustraire un bonus écologique de plus de 6000 euros. A défaut de l'acheter, il faudra également prévoir la location de la batterie électrique lithium-métal-polymère (LMP) de 30 KWh, estimée à environ 80 euros par mois.
Côté performances, cette Citroën E-Mehari devrait pouvoir être rechargée en 8 heures (13 heures sur prise domestique) et atteindre une vitesse maximale de 110 kilomètres/heure. De quoi largement être décoiffé par le mistral dans la baie de Saint-Tropez ou le long du bassin d'Archachon. Rafraîchissant, d'autant que la marque aux chevrons a aussi fait dans le vitaminé côté couleurs, en proposant des carrosseries teintées vermillon, turquoise et anis. Les plus classiques pourront toujours trouver leur bonheur en choisissant le modèle taupe.
Voilà qui devrait en tous les cas asseoir un peu plus l'excellente position de la France dans le secteur de l'automobile électrique. Derrière la Norvège, l'Hexagone s'avère en effet le second marché d'Europe le plus important en la matière. Prometteur...