ecolochic - La propulsion électrique peine à séduire les automobilistes. Qu’en est-il sur votre segment ?
Frauscher commercialise des bateaux électriques depuis 1969 et nous en avons déjà vendu plus de 3000. Nous nous sommes lancés sur ce segment en raison d'une législation autrichienne qui interdisait toute propulsion thermique sur les lacs alpins en juillet et en août, ce qui n'autorisait que les bateaux à voile ou les bateaux électriques.
Ce type de législation s'est développé également en Allemagne et en République Tchèque, et ce sont dans ces 3 pays que nous réalisons 95 % de nos ventes de bateaux électriques.
ecolochic - Au-delà des craintes sur l’autonomie, la propulsion électrique se traduit-elle par un surcroît de confort ? On imagine que ces bateaux sont particulièrement silencieux...
La vitesse maximum de nos bateaux électriques est de 20 miles nautiques de l'heure. Mais la plupart ont un moteur de 5 à 10 watts, ce qui limite leur autonomie à une soixantaine de kilomètres et à une vitesse d'une dizaine de miles nautiques à l'heure.
On ne peut donc pas vraiment comparer la propulsion électrique avec la propulsion thermique. Un bateau électrique ne peut pas concurrencer les yachts que l'on voit à Cannes ou à St Tropez. Par contre, c'est un véhicule effectivement très silencieux, parfait pour découvrir de petites criques en bord de mer, ou pour les lacs de montagne.
ecolochic - Il existe des prototypes de catamarans solaires. Pensez-vous pouvoir produire un jour des yachts électriques et 100 % autonomes ?
Nous pensons que les batteries électriques vont continuer à s'améliorer et ainsi améliorer l'autonomie ou la vitesse de nos bateaux mais ceux-ci ne pourront pas se substituer aux yachts thermiques à moyen terme. Nous regardons néanmoins attentivement les progrès de la recherche et de l'industrie automobile et veillerons à intégrer ces innovations dans nos bateaux.
Frauscher commercialise des bateaux électriques depuis 1969 et nous en avons déjà vendu plus de 3000. Nous nous sommes lancés sur ce segment en raison d'une législation autrichienne qui interdisait toute propulsion thermique sur les lacs alpins en juillet et en août, ce qui n'autorisait que les bateaux à voile ou les bateaux électriques.
Ce type de législation s'est développé également en Allemagne et en République Tchèque, et ce sont dans ces 3 pays que nous réalisons 95 % de nos ventes de bateaux électriques.
ecolochic - Au-delà des craintes sur l’autonomie, la propulsion électrique se traduit-elle par un surcroît de confort ? On imagine que ces bateaux sont particulièrement silencieux...
La vitesse maximum de nos bateaux électriques est de 20 miles nautiques de l'heure. Mais la plupart ont un moteur de 5 à 10 watts, ce qui limite leur autonomie à une soixantaine de kilomètres et à une vitesse d'une dizaine de miles nautiques à l'heure.
On ne peut donc pas vraiment comparer la propulsion électrique avec la propulsion thermique. Un bateau électrique ne peut pas concurrencer les yachts que l'on voit à Cannes ou à St Tropez. Par contre, c'est un véhicule effectivement très silencieux, parfait pour découvrir de petites criques en bord de mer, ou pour les lacs de montagne.
ecolochic - Il existe des prototypes de catamarans solaires. Pensez-vous pouvoir produire un jour des yachts électriques et 100 % autonomes ?
Nous pensons que les batteries électriques vont continuer à s'améliorer et ainsi améliorer l'autonomie ou la vitesse de nos bateaux mais ceux-ci ne pourront pas se substituer aux yachts thermiques à moyen terme. Nous regardons néanmoins attentivement les progrès de la recherche et de l'industrie automobile et veillerons à intégrer ces innovations dans nos bateaux.