The Brando
Dix ans après la mort de Marlon Brando, un hôtel de luxe portant son nom a ouvert ses portes sur une île privée de Tetiaroa, à 20 minutes de Tahiti. Cet atoll polynésien composé de douze îlots avait été racheté par l'acteur américain en 1962, peu après le tournage des Révoltés du Bounty.
Le resort, simplement baptisé The Brando, n'est toutefois pas exploité par les héritiers du monstre sacré du cinéma mais par Richard Bailey et sa société Tahiti Beachcomber. Pionnier en matière de développement durable en Polynésie (il a notamment développé en 2006 le SWAC -pour Sea Water Air Conditioning-, un procédé de climatisation à l'eau de mer pompée à grande profondeur, pour l'Intercontinental Thalasso & Spa de Bora Bora), le propriétaire a édifié sur 78 hectares un bâtiment éco-responsable, en grande partie autonome.
L'eau potable est produite par un osmoseur, à partir de l'océan. L'air conditionné, là encore, s'appuit sur un système hydraulique refroidi par une eau de mer à 4°C puisée à 900 mètres de profondeur. Les besoins en électricité de l'hôtel sont couverts par une centaine de panneaux solaires et un groupe électrogène, fonctionnant à l'huile de noix de coco. Et l'ensemble des déchets sont réacheminés à Tahiti, pour y être traités et recyclés.
Le bâtiment a également fait l'objet de nombreux soins, avec l'usage de bois de forêts durables mais également l'absence de colles ou de solvants, afin de minimiser l'impact sur l'environnement.
Un souci environnemental qui a toutefois un coût, estimé à 3 000 euros par nuit pour une chambre, et près de 8 000 euros par nuit pour une villa familiale.
The Brando a été inauguré début juillet 2014.
Le resort, simplement baptisé The Brando, n'est toutefois pas exploité par les héritiers du monstre sacré du cinéma mais par Richard Bailey et sa société Tahiti Beachcomber. Pionnier en matière de développement durable en Polynésie (il a notamment développé en 2006 le SWAC -pour Sea Water Air Conditioning-, un procédé de climatisation à l'eau de mer pompée à grande profondeur, pour l'Intercontinental Thalasso & Spa de Bora Bora), le propriétaire a édifié sur 78 hectares un bâtiment éco-responsable, en grande partie autonome.
L'eau potable est produite par un osmoseur, à partir de l'océan. L'air conditionné, là encore, s'appuit sur un système hydraulique refroidi par une eau de mer à 4°C puisée à 900 mètres de profondeur. Les besoins en électricité de l'hôtel sont couverts par une centaine de panneaux solaires et un groupe électrogène, fonctionnant à l'huile de noix de coco. Et l'ensemble des déchets sont réacheminés à Tahiti, pour y être traités et recyclés.
Le bâtiment a également fait l'objet de nombreux soins, avec l'usage de bois de forêts durables mais également l'absence de colles ou de solvants, afin de minimiser l'impact sur l'environnement.
Un souci environnemental qui a toutefois un coût, estimé à 3 000 euros par nuit pour une chambre, et près de 8 000 euros par nuit pour une villa familiale.
The Brando a été inauguré début juillet 2014.