Crédits : Adidas
Qu’est-ce que le « cuir » de champignon ?
Le « cuir » de champignon est obtenu grâce à la partie végétative du champignon nommée « mycélium ». Ce composant naturel est utilisé dès la fin du XXème siècle à la fois de façon créative et médicinale.
Quel est l’intérêt du cuir de champignon dans la mode et le luxe ?
L’intérêt est écologique : depuis quelques années, le cuir provenant d’animaux ou le cuir synthétique est de plus en plus rejeté par les consommateurs et même certaines marques, notamment en raison de son impact négatif sur l’environnement. Le cuir en PVC et polyuréthane par exemple rejette des toxines en quantité et nécessite de grandes quantités d’eau, d’énergie et de produits chimiques pour être fabriqué. Des alternatives ont par la suite vu le jour, avec du cuir d’origine naturelle comme le cuir de cactus ou de champignon.
Il n’y a pas que Stella McCartney qui s’associe à des sociétés de biotechnologies pour valoriser de nouveau type de cuir : Hermès, Lululemon et Adidas se sont par exemple associées à MycoWorks et Bolt Threads.
Il n’y a pas que Stella McCartney qui s’associe à des sociétés de biotechnologies pour valoriser de nouveau type de cuir : Hermès, Lululemon et Adidas se sont par exemple associées à MycoWorks et Bolt Threads.
Les limites du « cuir » de champignon
Pour fabriquer le produit, certains produits chimiques doivent quand même être ajoutés selon l’entreprise Bolt Threads. De plus, le « cuir » obtenu est très fin, ce qui questionne sa durabilité, qui rivalise difficilement avec les matériaux d’origine animale.
Mais de son côté, MycoWorks affirme ne pas avoir besoin de matériaux synthétiques et utiliserait seulement « du mycélium, des sous-produits de l'agriculture et des déchets de bois, et du coton. »
Enfin, c’est une matière réservée en grande majorité au marché du luxe, sauf quelques exceptions, comme les Stan Smiths d’Adidas conçues à partir de Mylo ou des accessoires de yoga à base de champignons chez Lululemon.
Affaire à suivre.
Mais de son côté, MycoWorks affirme ne pas avoir besoin de matériaux synthétiques et utiliserait seulement « du mycélium, des sous-produits de l'agriculture et des déchets de bois, et du coton. »
Enfin, c’est une matière réservée en grande majorité au marché du luxe, sauf quelques exceptions, comme les Stan Smiths d’Adidas conçues à partir de Mylo ou des accessoires de yoga à base de champignons chez Lululemon.
Affaire à suivre.